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    Le monde à portée d’eau

Le Port fête ses 30 ans!

Cette année, le Port autonome de Namur a soufflé ses 30 premières bougies! Grand moment d'analyse de progression, de rencontre et de fête. Et c'est gonflés à bloc que nous signons pour les 30 prochaines années. 

 

30 ans, cela se fête!

Ainsi, après que chacun des participants nous ait rejoint, la séance académique fut rondement menée par chacun des intervenants.
Ainsi, Monsieur Loyaerts, Directeur Gl DG02 Opérationnelle mobilité et voies hydrauliques, ouvrit les festivités.
Il fut suivi par le discours de Marc Bauvin, Directeur du Port autonome de Namur. Ce dernier nous fit voyager au coeur de l'histoire de la Meuse et de la Sambre et... du Port de Namur, qui y est fortement lié.
Monsieur Brouwers, administrateur délégué de la société INTERAGRI, nous présenta sa société lauréate du Prix de l'OPVN 2008 pour avoir progressé de manière impressionnante au niveau du transport par voie d'eau.
Le Président du Port, Bernard Anselme, termina la séance en présentant les perspectives et lignes d'actions du Port.

Et c'est emmené par la formation Ô JULIETTE, sur des airs de jazz manouche, que l'apéritif fut offert. Nombreuses occasions de converser avec des officiels, des journalistes, l'équipe de gestion ou des concessionnaires du Port furent saisies. L'heure était à la détente, aux contacts et... à la dégustation du cocktail dînatoire.

Discours de Mr Bernard ANSELME Président du Port Autonome de Namur

Monsieur le Chef de Cabinet de Mr le Ministre des Travaux Publics,
Monsieur le Directeur général de la Mobilité et des Voies Hydrauliques
Messieurs les mandataires fédéraux, régionaux provinciaux et communaux
Messieurs les hauts fonctionnaires
Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités

Vous avez devant vous un Président heureux de vous accueillir pour ce 30ème anniversaire de la fondation du Port Autonome de Namur ; heureux des développements qu’a connu le PAN au cours de ces 3 décennies, comme vient de l’évoquer Mr BAUVIN. Ces développements lui confèrent une place de choix dans le développement économique tant à l’échelle régionale, qu’à l’échelle de sa Capitale, notre bonne Ville de Namur.

Ainsi, l’emploi, facteur clé de notre économie régionale, représente sur l’ensemble des zones portuaires gérées par le PAN pas moins de 820 personnes au travail pour 110 entreprises concessionnaires, principalement dans le secteur des PME, sans compter les emplois indirects qui en découlent.

Je suis aussi particulièrement heureux des potentiels de croissance dont le Port Autonome de Namur dispose pour l’avenir. Car s’il est bon de se féliciter des résultats obtenus à ce jour, il est tout aussi important de porter son regard vers demain pour se préparer dès à présent à relever les défis du futur.

Ces défis sont en effet de taille. Nous sommes confrontés à une demande croissante de mobilité des personnes et des marchandises, alors que la raréfaction des énergies fossiles et l’augmentation inéluctable du prix des carburants vont peser de plus en plus sur le coût des transports, sans parler de la crise financière que nous connaissons actuellement qui fait peser des menaces sur le monde de l’économie et de l’entreprise.

Loin de moi l’idée de jouer les Cassandre et de prédire de sombres perspectives pour l’avenir. Au contraire, ce qui peut apparaître comme une menace, doit être considéré comme une opportunité de faire évoluer la situation sur de nouvelles bases, porteuses de perspectives nouvelles pour notre avenir.

Le transport par la voie d’eau, inutile de vous en convaincre, possède en effet de nombreux atouts par rapport au mode routier: sa fiabilité, sa faible consommation en carburant par tonne transportée, sa capacité de transport impressionnante. Faut-il en effet rappeler qu’un convoi fluvial remplace avantageusement de 14  camions pour une péniche de 350 T à 440 camions pour un convoi poussé de 9.000 T.

Je vous laisse imaginer l’économie qui en résulterait pour la Région wallonne en termes de coût des travaux d’entretien des infrastructures routières !  Les camions participent en effet pour une majeure partie à la dégradation de nos routes.

C’est là précisément l’un des atouts majeurs du Port Autonome de Namur sur lequel se fonde son devenir. Les infrastructures dont il dispose, les terrains qu’il gère et la prospection de nouvelles parcelles à acquérir, sont les clés de son développement futur.

Nous disposons d’une localisation particulièrement intéressante au cœur de l’Europe, au centre d’un réseau dense d’autoroutes, de voies ferroviaires et fluviales. Une étude récente des consultants Cushman et Wakefield a montré que la Belgique est très bien positionnée en terme d’attractivité pour le développement d’activités logistiques et, en particulier, la Wallonie s’y classe en 2ème position à l’échelle européenne.

 

Classement des Régions au sein de l’Union Européenne selon cette étude :

  1. Flandre
  2. Wallonie
  3. Nord Pas-de-Calais (France)
  4. Région de Sarre (Allemagne)
  5. Ile de France (France)

La Région namuroise au centre de la Région wallonne bénéficie naturellement de cette situation privilégiée. 

Un premier axe de développement du PAN est incontestablement le lancement de transport conteneurisé.

Il s’agit là d’un mode de transport de marchandises qui  connaît un essor sans précédent du fait de la facilité de manutention et de la réduction notable des coûts de transport qui en résulte.

A cet égard, je suis heureux de vous annoncer qu’un projet d’ampleur est en cours à Sambreville  en bord de Sambre. Avec le concours du Plan Marshall, le PAN va aménager une plate-forme multimodale permettant le transbordement de containers.

L’investissement représente un montant de 4.000.000 € qui sera subsidié à hauteur de 80 % par la Région wallonne, le solde étant financé par le PAN. Cette infrastructure sera opérationnelle au début de 2011.

Elle permettra dans un premier temps d’acheminer les matières premières et les produits finis de l’entreprise Solvay située à proximité. Cela représente en phase de démarrage un volume de 17.000 containers / an . Des développements ultérieurs ne manqueront pas de suivre, en effet d’autres entreprises telles que AGC Flat glas (anciennement dénommée Glaverbel) sont d’ores et déjà intéressées.

Le Port de Givet constitue un autre candidat de taille pour participer au développement futur de cette infrastructure. Ses représentants m’ont sollicité pour étudier de manière plus précise les modalités concrètes de collaboration à développer entre le Port de Givet et le nôtre afin de développer le transport de container par voie fluviale. J’ai marqué mon accord pour mener une étude conjointe entre nos deux ports dans le cadre du programme INTERREG IV cofinancé par la Commission européenne. Les résultats de cette étude sont attendus pour la fin de l’année 2009.

Un deuxième axe concerne le transport des déchets. Vous n’êtes pas sans savoir que la production industrielle et nos modes de vies en particulier génèrent un volume impressionnant de déchet. Ainsi au niveau de la Province de Namur, en 2007, les déchets ménagers représentaient à eux seuls 260.000 T, lesquels sont collectés et acheminés vers les centres de traitement par camions.

En collaboration avec l’intercommunale BEP Environnement et la Direction Générale des Voies hydrauliques,  le PAN a élaboré un projet de quai de chargement à Floriffoux, en bord de Sambre, à 15 Km en amont de Namur. Cette infrastructure sera opérationnelle au cours du 1er trimestre de l’année 2010. Elle permettra dans un premier temps de transférer par la voie d’eau 50.000 T/an de déchets ménagers vers l’incinérateur d’INTRADEL à Liège. Dans le moyen terme, d’autres produits tels que les verres seront transférés à la voie d’eau vers des usines de recyclage et de retraitement.

Mais il ne suffit pas de limiter le transport de déchets par la route. Il convient également d’enrayer la croissance du volume des déchets qui constituent une atteinte grave à l’environnement. L’heure est au recyclage et à la réutilisation dans la mesure du possible des matériaux usagés. Le Port Autonome de Namur se doit de s’inscrire dans ce mouvement en accueillant sur ses terrains des entreprises qui réalisent ce type d’opérations. Ceci présente le double intérêt :

-        de favoriser une mobilité plus respectueuse de l’environnement en soustrayant à la route un volume appréciable de poids lourds générateurs de congestion, de bruit et de pollution

-        de créer sur ces terrains une valeur ajoutée par la création d’activités de recyclage génératrices d’emploi au niveau local.

Je tiens ici à saluer nos entreprises qui nous font confiance et dont le dynamisme est un gage de progrès économique pour notre Région. Il m’est difficile, vous le comprendrez, de les citer toutes ici, c’est pourquoi un CD vous sera remis. Vous pourrez ainsi mieux connaître leurs activités et le cas échéant prendre contact avec elles pour développer de nouveaux projets communs.

A titre d’exemple, l’entreprise Hublet, qui vient de fêter ses 50 ans d’existence,  a débuté il y a quelques années déjà une activité de recyclage des matériaux de construction. Pour accompagner le développement de son activité, le Port Autonome de Namur va procéder à l’aménagement du terrain qu’elle occupe  à Malonne en bord de Sambre. La Direction des Voies Hydrauliques va quant à elle financer la création d’un quai de chargement. L’ensemble des travaux devrait être terminés en 2010. 

Un grand groupe français vient quant à lui d’acquérir l’une de nos sociétés concessionnaires (GARWIG) à Malonne pour développer sur ce site une usine de retraitement de divers produits métalliques. J’ai veillé à ce que son projet intègre à moyen terme une logistique fluviale.

Par ailleurs, le Port prépare activement, avec l’aide de la Région wallonne et en collaboration avec la Direction générale des Voies Hydrauliques, l’acquisition de plusieurs terrains en bord de Sambre, l’un à Moignelée, l’autre à Auvelais en vue d’y développer des activités logistiques. Le projet le plus avancé concerne Auvelais sur un terrain anciennement occupé par la société ST GOBAIN. Après décontamination des terres résultant de l’activité industrielle antérieure, le projet prévoit la création d’un parc d’entreprises et une unité de retraitement  de terres contaminées dont l’approvisionnement sera assuré par la voie d’eau.

Le troisième axe concerne la consolidation de nos trafics traditionnels, à savoir le transport des produits de carrière et les matériaux de constructions. Ils représentent aujourd’hui plus de 90 % des marchandises transportées par la voie d’eau. Mais il existe actuellement des potentiels de croissance non négligeables puisque pas moins d’ 1 million de tonnes pourraient être transférées à la voie d’eau dans les prochaines années, principalement pour des granulats issus des carrières de la Haute Meuse. Plusieurs projets d’aménagements de quais sont en cours.

Pour n’en citer que 2, j’évoquerai les quais de chargement à  Fidevoye (Yvoir) et à Lustin pour lesquels les permis de construire viennent d’être délivrés et dont les travaux viennent de commencer en ce qui concerne Lustin.

Ces perspectives sont d’ailleurs confortées par la mise en œuvre prochaine de la liaison Seine-Nord par un canal à grand gabarit à l’horizon 2015. Nous nous préparons dès à présent à accueillir les demandes de chargeurs puisque, comme vous le savez, la Région Île de France doit faire face à une pénurie croissante de produits de carrière.

 Permettez moi de vous dire ici que tous les projets que nous réalisons sont menés en étroite concertation avec tous les partenaires, dont, en premier lieu la Direction des Voies Hydrauliques qui assure à la fois le support technique pour l’étude des projets mais aussi le support financier sans lequel le Port serait incapable de les mener à bien. Je tiens ici à la remercier très chaleureusement pour sa collaboration précieuse et efficace et mon souhait est de pouvoir la renforcer à l’avenir.

La dimension environnementale des projets, la bonne intégration dans les sites, particulièrement les sites classés,  et la préservation du cadre de vie des populations riveraines des activités portuaires constitue l’une de mes préoccupations importantes et je veux veiller à consacrer les ressources adéquates pour accompagner les projets par des dispositifs paysagers.

Il est aussi une dynamique chère à mon cœur et qui revêt une grande importance pour notre Région : j’ai parlé du tourisme de plaisance fluviale pour lequel Namur et la Vallée de la Haute Meuse constitue un véritable écrin. Son essor ne se dément pas d’année en année ; nous enregistrons dans nos deux ports de Jambes et d’Amée un nombre croissant de nuitées et nous veillons à offrir une qualité d’accueil la meilleure possible aux plaisanciers.  Il s’agit là d’un autre axe de développement de nos activités dont les retombées sont appréciables pour Namur et sa région car tous les plaisanciers qu’ils soient Anglais, Ecossais, Français, Néerlandais, Allemands contribuent à la bonne santé des secteurs touristiques et Horeca, et sont les ambassadeurs auprès de leurs concitoyens pour leur faire connaître les charmes indéniables de notre Région. 

Vous le voyez les projets ne manquent pas. Je veux relever les défis qui se présentent. Le Conseil d’Administration et toute l’équipe technique partage mon enthousiasme et s’y emploient également. Je leur sait gré pour toute l’énergie qu’ils déploient au quotidien pour faire du PAN ce qu’il est aujourd’hui et surtout pour faire advenir ce qu’il sera demain.

Merci également à Mr le Gouverneur de la Province, ancien administrateur au PAN et toujours intéressé par nos activités, qui nous a fait parvenir toute sa sympathie et ses encouragements.

L’heure est aujourd’hui à la fête. Alors, je nous souhaite un très bon anniversaire et, comme Georges Pernoud conclut ses fameuses émissions télévisées THALASSA, je vous dit " Bon vent "

 

Discours de Mr Marc BAUVIN Directeur du Port autonome de Namur


 

C’est avec un plaisir difficilement dissimulable que j’accueille chacun de vous au cœur des festivités couronnant les 30 premières années du Port autonome de Namur.

30 ans, me direz-vous, c’est peu 

Oui, mais c’est aussi beaucoup !

Analysons cela de plus près.

30 ans, c’est peu au regard des progressions enregistrées.

Progression dans le tonnage transporté…

Nous sommes fiers d’afficher un tonnage de 4 millions 500 mille tonnes au cours de l’année 2007.

Progression toujours dans la diversification des matériaux transportés.

A l’origine presque exclusivement utilisé pour les transports carriers, le transport fluvial traversant les terres de la Province de Namur, voit de nouveaux matériaux et marchandises rejoindre les cales de ses bateaux. Ainsi, grain, grumes, métaux et matériaux de construction préfèrent la voie d’eau à la route. 

Progression encore dans les services offerts aux concessionnaires.

Ceux-ci, initialement basés sur l’offre et l’aménagement de terrains, se sont progressivement étendus

au conseil personnalisé,

à l’étude des meilleures solutions pour l’implantation de nouvelles entreprises,

à l’intégration de celles-ci, tant au niveau de leur activité que de leur implantation dans le cadre existant.

Et bientôt, tout cela sera agrémenté d’une action dans l’utilisation raisonnée de l’énergie.

Et comme je vous en faisais part en début d’allocution, 30 ans, c’est beaucoup !

C’est beaucoup de sites à gérer : nous sommes responsables de plus de 160 ha 

de terrains répartis le long de la Meuse et de la Sambre en Province de Namur,

C’est aussi une foule d’acteurs à rencontrer, écouter et à encourager dans leurs

actions et projets.

Qu’ils soient déjàconcessionnaires ou candidats concessionnaires,

qu’ils fassent partie des autorités,

des associations à vocations industrielle, commerciale ou environnementale ou, qu’ils soient voisins des sites du Port.

Et c’est aussi beaucoup de temps consacré à la bonne marche et à l’évolution du

Port par chacun des membres du service de gestion et du conseil d’administration.

Mais pour mieux situer l’action du Port autonome de Namur dans le cours de la Meuse, de la Sambre et… de l’Histoire, je vais vous en narrer quelques passages.

Bien avant notre création, au moyen âge, le cuivre, le plomb, le fer et les produits textiles transitaient déjà par la Meuse et la Sambre.

En ce temps-là, la Sambre était bien moins profonde et beaucoup plus sinueuse que maintenant.
La navigation n'y était même possible que six mois par an.
Les bateaux mettaient 12 à 14 jours pour se rendre de Namur à Charleroi et de 5 à 6 jours pour en revenir en profitant du courant. 

Les années passant, faisant suite aux problèmes de crues récurrentes et sous l’influence de l’essor industriel, la Sambre fut contrainte d’abandonner son lit au profit d’un cours rectifié et approfondi doté d’écluses. Quant à la Meuse, elle ne tarda pas à être canalisée,

Au final, ces deux cours d’eau peuvent accueillir les péniches transportant jusqu’à 1350 tonnes de marchandises et, pour la Meuse à partir de Namur, les convois poussés de 9000 tonnes.

Et si nous recentrions ce petit bout d’histoire sur celle du Port autonome de Namur.

Lui aussi, tout comme la Meuse et la Sambre a bien changé depuis sa création en 1978.
Toutes ces améliorations et évolutions sont le fruit des Présidents, Directeurs, membres du Conseil d’Administration et forces vives de l’équipe de gestion qui se sont engagés dans l’aventure. 

Ainsi, nous pouvons nommer et remercier nos Présidents,
dans l’ordre d’apparition…
Monsieur Louis Namêche qui prit le Port en main dés sa création et ce, durant quinze années.
Monsieur Jean-Marie Ledoux qui prendra le relai les 5 années suivantes.
En prendra la succession notre Président actuel, Monsieur Bernard Anselme. Il fut  secondé par Monsieur Wauthy durant son mandat comme ministre de la Région.

Les directeurs eurent la lourde tâche de la gestion quotidienne du Port.
Ainsi et chronologiquement, nous pouvons remercier Monsieur Vincent Dubois pour les 10 années passées à lancer le Port sur ses rails…
Rails qu’emprunta Monsieur Pierre Sion pendant 15 ans secondé de main de maître par Monsieur René Lepine.
Ils me léguèrent un Port en pleine croissance… dynamisé par son équipe de gestion. 

L’équipe de gestion, elle est là, presque au complet.
Et je tiens à vous la présenter. 

Jean-Jacques Hanse et Katty Bourgeois forment une équipe de choc au niveau de la dynamique économique et commerciale.

Jean-Luc Vigreux et Paul Dufays qui sont passés maîtres dans l’art des travaux,  de l’équipement et du suivi technique,

Claude Martin qui se partage entre les relations extérieures, le budget, les finances et le tourisme fluvial.

Jocelyne Philippart qui, en comptable de son état, jongle avec les chiffres comme personne.

Ann-Françoise Wiame, notre éco-conseillère multi-facettes, qui peut se transformer à volonté en pro de la communication, graphiste ou responsable informatique.

Fernande Goffaux et Nathalie Istace qui assurent, avec toute la maîtrise qu’on leur connaît, le travail administratif du Port.

Je ne peux passer sous silence la collaboration étroite que nous entretenons avec les ingénieurs des voies hydrauliques : Messieurs Thibault Mouzelard et Vincent Feller.

Merci aussi à chacun de vous, quelques soient vos qualités et votre implication dans les projets qui nous tiennent à cœur, d’avoir aidé le Port autonome de Namur à concrétiser ses missions au cours des 30 dernières années.

Il nous reste donc à re-signer pour les 30 prochaines !

A propos de signer, nous aimerions nous associer à nos concessionnaires pour développer un projet qui nous tient à cœur.

Il concerne un « détournement » non pas de péniche, mais de mission…

Mais commençons par le début.

Les entreprises qui sont utilisatrices du transport par voie d’eau au lieu de la voie routière sont actrices au niveau de la protection de l’environnement.
Ainsi, par leur choix de mode de transport, une pollution chimique, visuelle, sonore, ainsi que des risques d’accident de la route et la dégradation de celles-ci sont évités. 

Mais qu’en est-il pour les entreprises qui, pour des raisons diverses, ne peuvent profiter du transport par voie d’eau ?

C’est ici que notre projet de détournement trouve sa raison d’être.
Projet dans lequel chaque concessionnaire a sa place… 

Quels sont parmi vous les entrepreneurs intéressés par la réalisation d’économies ?

Pour être complet, intéressés par l’économie se déclinant aussi bien sur le mode financer que sur le mode environnemental ?

Allez, je vous donne quelques indications

Le fil conducteur du projet est l’utilisation et l’économie de l’énergie.

Il peut être résumé par les idées suivantes :

  • repérage des fuites d’énergie au sein d’un bâtiment,
  • Investissement en temps limité des participants,
  • amélioration au niveau du bâtiment (dimension structurelle)
  • sensibilisation des membres de l’entreprise (dimension comportementale)
  • utilisation raisonnée de l’énergie,
  • engagement de l’entreprise participante sur un résultat,
  • suivi annuel et amélioration continue,
  • service gratuit générant, à terme, la diminution consommation et de coût énergétique

Voici, en quelques mots, la procédure imaginée.

Elle est assez simple à mettre en place et à réaliser.

Après avoir réalisé une « photographie » du bâtiment, véritable carte d’état des lieux, avec ses utilisateurs, leurs modes de déplacement, ses consommations et tout ce qui tourne autour de son fonctionnement, une visite sur site est réalisée.
Elle vise à repérer les points forts ou faibles dans la structure du bâtiment ou dans les comportements découlant d’une méconnaissance des membres de l’entreprise. 

Quelques exemples de points relevés ?

  • une porte toujours ouverte à côté d’un radiateur bouillant,
  • des luminaires peu adaptés,
  • une ventilation surdimensionnée,
  • des radiateurs non isolés côté mur,
  • des sanitaires toujours éclairés, …

Tous les points relevés ainsi que les pistes de solutions proposées, qu’elles soient structurelles ou comportementales, sont consignées dans un rapport qui est présenté au concessionnaire.

En support, des contacts intéressants au niveau des primes, des audits ou des facilitateurs énergie lui seront communiqués.

Ces informations seront aussi accessibles à chacun via le site web du Port.

La Dés cet instant, le concessionnaire peut décider de s’engager à réaliser dans l’année les améliorations qu’il aura sélectionnées.

Afin d’officialiser cet engagement, une charte est signée par le concessionnaire.

L’année suivante, les progrès seront analysés et de nouveaux objectifs seront déterminés avec le concessionnaire pour entrer dans une démarche d’amélioration continue.

Les promesses tenues seront récompensées d’un Label. Celui-ci restera dans les mains du concessionnaire durant une année. Il sera « remis en jeu » par l’engagement de nouveaux objectifs.

Ce projet, qui sort maintenant de la tiédeur de nos bureaux pour prendre son envol en ce jour de festivités, ne sera rien sans la participation des entreprises concessionnaires 

Actuellement, nous sommes en phase de projet pilote, et il nous est possible d’en faire profiter 5 entreprises.

N’hésitez donc pas à venir me trouver pour nous rejoindre dans l’aventure.

Rendez-vous à l’accueil pour vous inscrire.

 

 

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